« La guerre, c’est la paix,
la liberté, c’est l’esclavage,
l’ignorance, c’est la force. »
George Orwell (1984)
« La paix règne à Oaxaca et on y respire
un climat de tranquillité. »
Ulises Ruiz, le 10 mai 2007.
Un an après le conflit des enseignants qui a éclaté
dans l’Oaxaca, cet État est le miroir du Mexique. La droitisation que
connaît le pays avance à pas de géant, mais la rébellion aussi, qui
cherche, et parfois trouve, de nouveaux chemins. La pauvreté dans
laquelle vivent environ 67 % des Oaxaquègnes (2 349 570 habitants, sur
un total de 3 506 821, selon les données officielles) et l’inégalité
sociale « sont deux éléments qui les empêchent de participer activement
à la société », affirme la Banque mondiale [1].